Oui
Vous l’avez sans doute remarqué. Vos collègues qui ont un bureau «bordélique», noyé sous des piles de papiers sont souvent des personnalités créatives mais un peu bohèmes et lunatiques. A l’inverse, ceux travaillant sur une table parfaitement rangée sont fréquemment plus cartésiens et organisés. Rien de plus logique, nos traits de caractères influant nos comportements quotidiens. Du coup, on comprend l’inutilité de demander à un salarié désordonné de ne plus l’être. Cela ne pourrait se terminer que par un affrontement stérile, chacun estimant avoir raison. Et tant que chacun fait correctement son job, la hiérarchie n’a guère de raison d’intervenir. Le mieux est donc de veiller simplement à fixer des limites pour que cette situation ne nuise à personne. Ainsi le bazar de l’un ne devra pas empiéter sur l’espace de travail de l’autre. Simple règle de courtoisie.
Non
Quand on partage son espace de travail avec d’autres sept heures par jour, comme 66% des salariés, un minimum de règles s’impose. Sinon, la vie devient intenable. Impossible donc que chacun confonde son bureau avec son chez soi. Un collègue insouciant peut bien ne jamais ranger chez lui ou laisser traîner les reliefs de son dîner sur sa table basse, il n’a pas à reproduire cette manie au bureau. Cela relève de l’incivilité. A partir de là, deux solutions existent : demander à votre voisin de limiter son fatras au nom d’une paisible cohabitation et pourquoi pas, en lui laissant entendre que la frontière entre désordre et désorganisation est mince. Donner l’impression de ne pas être soigné pourrait être mal vu de sa hiérarchie. Sans compter que des bureaux sales et mal rangés ne véhicule pas une bonne image de la société par rapport aux visiteurs extérieurs.