Je me souviens de cette grande dame, élégante, fascinante et convaincue.
Je me souviens de son engagement pour l’Europe.
Je me souviens de son soutien et de son aide lorsque nous nous engagions, c’était hier, pour que l’Europe vive et soit forte.
Merci Madame Simone Veil d’avoir été un guide et un mentor. Merci de nous avoir permis de voir cette Europe des douze, grandir et se développer.
Merci pour votre intelligence, votre courage et de n’avoir jamais, au grand jamais, lâché prise et de n’avoir jamais concédé.
Nous étions jeunes et nous y croyions. Nous y croyons encore. Vous nous avez guidé dans nos choix, dans nos carrières.
Vous avez contribué à notre ouverture d’esprit et à notre ouverture au monde.
Nous étions étudiants, nous avions la vie devant nous. Grâce à vous, nous avons grandi et aujourd’hui nous sommes ceux qui guident cette nouvelle génération. Nous avons le devoir de faire perdurer ce que vous avez accompli. Nous avons le devoir de rappeler à chacun les droits qui sont les siens. Nous avons le devoir de mémoire, de progrès et d’engagement.
Nous étions une association qui s’appelle le Cercle Europe. Lorsque nous étions étudiants, nous avons écumé l’Europe, de Strasbourg à Bruxelles, de Berlin à Paris pour porter l’ambition européenne auprès des nôtres, des institutions et des entreprises.
Aujourd’hui c’est avec une grande tristesse que nous vous pleurons et que nous continuons à faire grandir votre œuvre.
Au nom de tous les anciens membres de l’Association du Cercle Europe, je me permets de vous dire à nouveau : Merci et adieu Madame Simone Veil.