Les réseaux sociaux en politique
L’affaire Benjamin Griveaux, Candidat malheureux
Les réseaux sociaux prennent une place très importante dans la société actuelle à tel point qu’ils s’invitent dans le monde politique pour le meilleur et pour le pire. En témoigne l’affaire Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris, qui a vu des photos intimes être diffusées sur internet et s’est vu obligé d’abandonner sa course aux municipales.
C’est ce que nous explique Laurent Tylski, Directeur Général d’Acteo Consulting, une entreprise spécialisée dans la communication politique.
Laurent Tylski : L’image numérique est indélébile et sortira et ressortir à n’importe quel moment. Lorsque nous travaillons avec une personnalité politique, nous allons faire en sorte qu’il puisse maîtriser son image et maîtriser ses messages. Qu’il soit toujours en ligne avec la projection qu’il souhaite faire et la protection de son identité.
Les réseaux sociaux sont une arme de destruction massive qu’il faut savoir anticiper et maitriser pour qu’elle ne se retourne pas contre le communicant. Tout message diffusé sur les réseaux sociaux doit être à la fois structuré et positif et ne doit en aucun cas être dénigrant. Cette arme de destruction de communication sera toujours utilisée par les adversaires politiques.
Journaliste : Et la prévention va de plus en plus loin et touche même la vie privée des candidats
Laurent Tylski : Se lancer dans une campagne électorale c’est contrôler sa vie privée contrôler tout ce qui est dit, contrôler son image et contrôler son exemplarité.
Si par exemple un candidat reçoit par mail ou par sms un message insultant, la réponse, si elle doit avoir lieu, doit être courtoise. Il ne faut jamais, jamais, jamais penser que le message restera dans la sphère privée. Tout ce qui peut être dit, filmé ou écrit pourra et sera réutilisé
Les coachs sont donc là pour encadrer les élus les aider à aborder les réseaux sociaux.
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