Dissection de la communication d’Emmanuel Macron
Expert en communication politique, coach de personnalités et de dirigeants, Laurent Tylski décrypte la stratégie d’Emmanuel Macron et analyse les verbatim, gestes, postures et expressions du visage du Président de la République. A l’aide d’outils comportementalistes reconnus, il identifie sa base de personnalité, sa fragilité, ses manifestations de stress et pointe les risques pour Emmanuel Macron.
Stratège de l’attente, candidat se faisant désirer !
A l’aune des Présidents forts de la Vème République briguant leur réélection, Emmanuel Macron se fait désirer. La posture rappelle celle de François Mitterrand en 1988. Le sens tactique est évident. Il surfe sur tous les fronts : crise sanitaire et internationales, « Président de l’Europe » et candidat non déclaré mais perpétuellement présent, en filagramme de la campagne électorale. Il veut apparaitre comme Chef de l’Europe, de la Nation et défendeur de la démocratie en laissant la piétaille s’enfoncer doucement dans l’à peu près et les débats stériles.
Personnalité percluse de convictions
Les ancrages de communication d’Emmanuel Macron sont très identifiables. Par ses tournures de phrases, ses dires, le choix des mots, son regard perçant et sa posture, nous reconnaissons une personnalité basée sur l’observation et les valeurs. Sa façon de s’exprimer démontre une personnalité persévérante, volontairement engagée avec de fortes convictions.
C’est indéniablement une personnalité impliquée. Il est responsable et consciencieux. Il aime poser des questions et obtenir de l’information. De même, le chef de l’État ne peut s’empêcher de juger, donner son avis et imposer son point de vue.
« Sa façon de s’exprimer est caractéristique. Il utilise régulièrement la première personne associée aux verbes de conviction : Je pense, je crois, il faut que, nous devons, à mon avis. » explique Laurent Tylski.
Intolérance à la contradiction
Emmanuel Macron cherche à imposer son point de vue et part en croisade « Pour confirmer ses opinions, il pointe ce qui ne va pas et attaque de façon virulente ses interlocuteurs. L’utilisation fréquente d’adverbes tels que concrètement, efficacement, évidemment, ou …. méthodiquement … renforce le besoin d’être parfait et d’être reconnu comme une personne digne de confiance. » décrypte Laurent Tylski. Et d’ajouter : « Sous stress profond le jugement devient cinglant, les phrases deviennent longues et complexes avec des parenthèses pour renforcer le besoin de conviction ».
Séducteur à tout prix
Emmanuel Macron a le besoin absolu de séduire et de montrer combien il est extraordinaire. « C’est le premier de la classe, l’enfant roi, et ça lui colle à la peau. Cet appel répété à la reconnaissance par l’autre peut révéler une fragilité. » estime Laurent Tylski.
« C’est quelqu’un qui nous a beaucoup montré son narcissisme, son envie d’être admiré. Toujours séducteur, et parfois manipulateur, il garde un contrôle absolu sur son image et est à l’aise dans toutes les interactions sociales. »
Capital empathie limité
L’empathie du Président n’est pas décelable dans ses propos. Ses saillies préparées sont excellentes et percutantes mais ses improvisations peuvent être désastreuses.
A propos :
Laurent Tylski est coach politique, coach de dirigeants et de personnalités. Expert dans l’analyse comportementale, il dissèque les comportements des candidats. Chroniqueur et expert en communication, il est régulièrement interviewé par l’Express, BFM, Management, Capital, JDN, et les médias économiques.
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